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(Français) Le Canada et les réfugiés : une question de contrôle

L’attitude du Canada envers les réfugiés du monde est trop influencée par notre politique d’immigration, affirme une chercheure du Département d’histoire de l’Université de la Colombie-Britannique.

Cette politique, selon elle, empêche le Canada d’accueillir des personnes dans le besoin.

Laura Madokoro, qui poursuit des études de doctorat, présente une conférence à l’édition 2011 du Congrès des sciences humaines, qui a lieu à l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton.

Selon elle, l’attitude du Canada envers les réfugiés a été formée en 1959-60, quand l’Organisation des Nations Unies a décrété l’année internationale des réfugiés. Le comité responsable à l’époque a découvert que les Canadiens ne s’intéressaient pas vraiment aux réfugiés. 

Mme Madokoro déclare que ce qui caractérise notre attitude, c’est le désir du gouvernement de contrôler l’arrivée au pays de personnes qui se déclarent réfugiés.

Dans des circonstances où il a été possible de contrôler les arrivées – par exemple après les troubles en Hongrie en 1956, la chute du Sud-Vietnam en 1975, ou la chute du gouvernement Allende au Chili en 1973 – le Canada a organisé un accueil.

Mais notre attitude change quand les réfugiés arrivent à l’improviste – par exemple quand un bateau plein Sri-lankais est arrivé sur la côte Ouest.

« Notre politique envers les réfugiées est influencée par les restrictions qu’imposent notre politique sur l’immigration », dit-elle.

« Même si nous accueillons des milliers de personnes par année, elles doivent toutes répondre à des critères précises.

« Le débat ne tourne pas autour de l’origine ethnique de ces personnes, mais relève de leur classe sociale et le statut économique des personnes arrivant au Canada.

« Dans le cas de notre politique envers les réfugiés, le gouvernement sait bien qu’il y a des gens de partout qui voudraient s’établir ici. Mais le gouvernement se préoccupe beaucoup plus de leur classe sociale que de leurs besoins.

« Nous parlons souvent des réfugiés du confort de nos foyers; ils sont bien loin. Mais notre attitude change lorsqu’ils arrivent de leur propre chef et font des demandes, car l’appareil gouvernemental n’est plus en mesure de contrôler la situation.

« Il y a une différence entre exercer un contrôle sur les mouvements d’un groupe, et quelqu’un qui arrive comme ça et se déclare réfugié. Voilà pourquoi nous faisons la différence entre les différentes sortes de réfugiés et voilà aussi pourquoi il existe des différences dans nos façons de leur porter secours. »

Photo par Marcus Spring sur Flickr.

aucc

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