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Lady Gaga Projecting Positive Values

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Sans aucun doute, la chanteuse pop américaine Lady Gaga est un phénomène culturel puissant en ce moment. Elle a remporté des Grammys pour sa musique, a fait la couverture du Vanity Fair, et a conquis le public avec ses vidéos entraînantes et son sens du style extravagant.

Chemin faisant, elle s’est attiré de nombreux partisans parmi les adolescents, les homosexuels – et les universitaires.

C’est la montée de Lady Gaga comme icône culturelle qui a poussé Zorianna Zurba, étudiante de première année au doctorat en communications et études culturelles aux universités Ryerson et York, à se pencher de plus près sur un de ses plus grands succès, la chanson et le vidéoclip Telephone.

Mme Zurba a expliqué, au Congrès 2011 de la Fédération canadienne des sciences humaines tenu à l’University of New Brunswick, comment Telephone véhicule les valeurs des jeunes, les principaux admirateurs de Lady Gaga.

Ces valeurs, a-t-elle ajouté, incluent l’amour et l’acceptation.

Au cours des dernières années, beaucoup de vedettes féminines fortes ont attiré l’attention grâce à leur créativité et à leur talent et en repoussant les limites de l’habillement. Cher et ses robes Bob Mackie outrancières ont eu beaucoup de succès dans les années 1980, puis la brassière conique de Madonna a marqué les esprits.

Mme Zurba affirme que Lady Gaga – une Américaine de 25 ans née Stefani Germanotta – suit leurs traces avec une musique et un style contemporains, parlant au public des valeurs et des technologies modernes.

Dans la chanson Telephone, Lady Gaga montre combien le téléphone cellulaire est devenu omniprésent chez les gens d’une certaine génération. Mme Zurba a expliqué qu’on suppose maintenant que la personne qu’on appelle sera toujours disponible. Dans sa chanson, Lady Gaga raconte qu’elle répond aux appels importuns même si elle est dans une boîte de nuit.

(« J’aimerais demander à Lady Gaga : “Pourquoi ne l’éteins-tu pas?” », raille Mme Zurba.)

La chanson montre aussi que les messages textes et les appels téléphoniques sont classés différemment.

Si quelqu’un veut transmettre un message sérieux et discret, il envoie un message texte. S’il veut être ouvert, il appelle.

Mme Zurba a aussi noté que Lady Gaga soutient fortement l’idée de s’accepter tel que l’on est.

« Le jeune public est réceptif à ces messages, dont celui qui veut qu’on n’a pas à avoir l’air parfait et à représenter la culture dominante, dit Mme Zurba. Le succès n’arrive pas toujours de la même façon. »

« Lady Gaga présente un point de vue postmoderne, ajoute-t-elle. Ce qui est merveilleux dans ce qu’elle fait, c’est qu’elle nous donne un point de vue multiple sur le monde. »

Photo reproduite avec l’aimable autorisation de FV/RAVENSYMONECPEARMAN sur Flickr

(Français) Le Canada et les réfugiés : une question de contrôle

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L’attitude du Canada envers les réfugiés du monde est trop influencée par notre politique d’immigration, affirme une chercheure du Département d’histoire de l’Université de la Colombie-Britannique.

Cette politique, selon elle, empêche le Canada d’accueillir des personnes dans le besoin.

Laura Madokoro, qui poursuit des études de doctorat, présente une conférence à l’édition 2011 du Congrès des sciences humaines, qui a lieu à l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton.

Selon elle, l’attitude du Canada envers les réfugiés a été formée en 1959-60, quand l’Organisation des Nations Unies a décrété l’année internationale des réfugiés. Le comité responsable à l’époque a découvert que les Canadiens ne s’intéressaient pas vraiment aux réfugiés. 

Mme Madokoro déclare que ce qui caractérise notre attitude, c’est le désir du gouvernement de contrôler l’arrivée au pays de personnes qui se déclarent réfugiés.

Dans des circonstances où il a été possible de contrôler les arrivées – par exemple après les troubles en Hongrie en 1956, la chute du Sud-Vietnam en 1975, ou la chute du gouvernement Allende au Chili en 1973 – le Canada a organisé un accueil.

Mais notre attitude change quand les réfugiés arrivent à l’improviste – par exemple quand un bateau plein Sri-lankais est arrivé sur la côte Ouest.

« Notre politique envers les réfugiées est influencée par les restrictions qu’imposent notre politique sur l’immigration », dit-elle.

« Même si nous accueillons des milliers de personnes par année, elles doivent toutes répondre à des critères précises.

« Le débat ne tourne pas autour de l’origine ethnique de ces personnes, mais relève de leur classe sociale et le statut économique des personnes arrivant au Canada.

« Dans le cas de notre politique envers les réfugiés, le gouvernement sait bien qu’il y a des gens de partout qui voudraient s’établir ici. Mais le gouvernement se préoccupe beaucoup plus de leur classe sociale que de leurs besoins.

« Nous parlons souvent des réfugiés du confort de nos foyers; ils sont bien loin. Mais notre attitude change lorsqu’ils arrivent de leur propre chef et font des demandes, car l’appareil gouvernemental n’est plus en mesure de contrôler la situation.

« Il y a une différence entre exercer un contrôle sur les mouvements d’un groupe, et quelqu’un qui arrive comme ça et se déclare réfugié. Voilà pourquoi nous faisons la différence entre les différentes sortes de réfugiés et voilà aussi pourquoi il existe des différences dans nos façons de leur porter secours. »

Photo par Marcus Spring sur Flickr.

Contribution From Communities Key in Reducing Poverty

James Hughes - Deputy Minister of Social Development (NB)

Matthew Sheriko, Expérience Congrès 2011
Le Nouveau-Brunswick respecte son plan de réduction de la pauvreté, a déclaré James Hughes, sous-ministre du Développement social, lorsqu’il s’est adressé à l’Association de recherche sur les organismes sans but lucratif et l’économie sociale, devant un public qui provenait majoritairement de l’extérieur du Nouveau-Brunswick.
Il a expliqué le processus d’élaboration et le plan comme tel en disant « lutter contre la pauvreté est au cœur même de la mission du ministère ».
« Le Nouveau-Brunswick a d’abord convenu : “On ne peut pas y arriver seul. Le gouvernement ne peut pas, n’a jamais pu, réduire la pauvreté par lui-même. Il faut le faire avec les autres secteurs, en particulier le secteur communautaire”, selon  Hughes. Le principe de base du processus de réduction de la pauvreté du Nouveau-Brunswick est que “cela nous concerne tous”. »
Le plan du Nouveau-Brunswick est l’une des six initiatives en cours parmi les 10 provinces. M. Hughes a précisé que chaque province connaît les méthodes qu’utilisent les autres provinces.
Il a mis l’accent sur la participation conjointe de collectivités de toute la province et du gouvernement provincial dans la mise en œuvre du plan.
« Dans la section du plan qui traite de la gouvernance, il est prévu que le plan de réduction de la pauvreté se mette en place de lui-même à l’échelle locale, a-t-il souligné. La communauté  a déclaré : “Nous ne voulons pas que la réduction de la pauvreté dans la province soit gérée et dirigée à partir de Fredericton. Nous voulons que ce soit fait chez nous parce que nous connaissons nos voisins, nous savons qui a recours à la banque d’alimentation. Nous pouvons aider. Nous voulons en être.” »
M. Hughes a insisté sur l’importance des initiatives locales de lutte contre la pauvreté par rapport à de simples consultations avec les dirigeants communautaires.
« Nous ne pouvons inclure la collectivité seulement quand nous en avons besoin », a ajouté M. Hughes, faisant référence au consensus à la dernière étape du développement. « Nous devons nous assurer que le rôle de la collectivité soit équivalent et équitable partout dans la province. C’est ce que la loi prévoit. »
Le plan, promulgué par le gouvernement précédent en avril 2010, prévoyait au départ réduire la pauvreté de 25 pour cent sur cinq ans.
M. Hughes a expliqué que chacune des 12 régions désignées de la province a des besoins locaux particuliers qui sont reflétés dans le plan. « Un cadre de travail provincial avec des mesures locales. »

« Près de 14 pour cent des Néo-Brunswickois vivent dans la pauvreté, et 100 000 vivent sous le seuil de faible revenu. »

Photo : Matthew Sheriko

(Français) L’intégration des journalistes aux unités de l’armée : des conséquences négatives

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L’intégration des journalistes dans les unités de l’armée dans la guerre en Irak a contribué à l’effritement du rôle de ‘chien de garde’ des médias, affirme Aimé-Jules Bizimana, un professeur en communications à l’Université du Québec en Outaouais.

Lors d’une conférence présentée à l’édition 2011 du Congrès des sciences humaines, qui a lieu à l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton, M. Bizimana raconte que l’intégration des journalistes aux unités de combat a eu pour effet d’augmenter la surveillance des journalistes par l’armée – ainsi que de limiter leur champ d’action.

Le contrôle exercé par les forces militaires sur les correspondants de guerre a varié grandement au fil des années, raconte M. Bizimana. Durant la Deuxième Guerre mondiale, par exemple, les journalistes étaient regroupés dans des camps de presse qui suivaient le front. Par contre, durant la Guerre du Vietnam, les journalistes jouissaient d’une grande liberté et pouvaient arriver et partir essentiellement à leur guise.

Mais durant la récente guerre in Irak, il a été décidé d’intégrer certains journalistes à des unités de combat des forces militaires. Ils suivaient du début à la fin tous les mouvements de l’unité.

Selon M. Bizimana, cela a eu des conséquences négatives sur leur capacité de faire leur travail de journaliste.

En premier lieu, dit-il, les journalistes intégrés se sont vus confinés à l’espace militaire.

« Ils n’ont pas le droit d’entrer et de sortir comme ils veulent. Leurs mouvements sont contrôlés », dit-il.

Ceci a eu pour conséquence de les empêcher de couvrir les effets de la guerre sur la population civile.

Si l’unité attaque un village, par exemple, le journaliste ne peut pas rester dans le village par après pour parler aux personnes concernées par l’attaque; il doit repartir avec son unité. Pour couvrir les effets de la guerre sur la population civile, il aurait fallu un deuxième journaliste qui ne serait pas intégré aux unités des forces armées.

Or, affirme M. Bizimana, seuls quelques grands médias pouvaient se permettre d’affecter un second journaliste à la couverture de la guerre.

Deuxièmement, dit-il, c’est l’armée qui choisit les journalistes à intégrer. Un journaliste qui par le passé a fait des reportages qui ne plaisaient pas aux forces militaires risque d’être écarté.

Et troisièmement, l’armée a pu exercer un contrôle sur les journalistes intégrés en écoutant leurs appels.

Les journalistes in Irak étaient bien loin, dit-il, de jouir d’une liberté comme celle qui existait durant la Guerre du Vietnam.

Photo par DVIDSHUB sur Flickr

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