Beverley Diamond


Re-considérer: Revitalisation, retour et réconciliation dans la culture expressive autochtone contemporaine.


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Michaëlle Jean et Jean-Daniel Lafond


AUX ARTS, CITOYENS! : la médiation sociale à travers les arts


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Kwame Anthony Appiah


Questions de société : Pourquoi accorder une grande importance aux sciences humaines?


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James Bartleman


Les pensionnats : Avons-nous oublié notre responsabilité?


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Weaver, Johnson et Chuenpagdee


Comment bâtir des collectivités résilientes dans le contexte des changements climatiques?


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Gérard Bouchard et Graham Fraser


Les sociétés pluralistes ont-elles un avenir?


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David Adams Richards


Identités menacées : Que perdons-nous lorsque disparaît notre lien avec le lieu?


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Éducation des Premières nations : Quel est le prix de l’échec?


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Antonine Maillet


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Andrew Weaver, climatologue


Comment les Canadiens peuvent-ils garder leur sang-froid devant le réchauffement planétaire?


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L’Europe veut attirer les chercheurs canadiens

ERA-Can logoCMYK-EN

L’Union européenne veut développer la collaboration avec les chercheurs à l’étranger, entre autres ici, au Canada. Pour ce faire, un organisme, ERA-Can, a été créé en partenariat avec les trois conseils de recherche et divers ministères et agences. L’organisme est venu rencontrer les congressistes dans le cadre de deux rencontres, celle de la Société canadienne de sociologie (CSA)  et de l’Association canadienne pour les études sur la coopération (ACÉC).
ERA-Can cherche à fournir  toute l’aide et l’information nécessaire aux chercheurs Canadiens qui voudraient travailler avec l’Europe, en organisant des rencontres, des présentations sur le 7e  Programme-Cadre (7e PC)  de l’Union européenne, le programme de financement de la recherche de l’UE.
Plusieurs Canadiens sont déjà impliqués et reçoivent du financement dans le cadre de ce programme.

Pour plus d’information, vous pouvez voir le diaporama de la présentation devant la CSA et la présentation devant l’ACÉC ici.

Vous pouvez également visiter le portail du 7e PC, sur le site de la Commission européenne.

Le Congrès 2011 en images

UNB/STU Campus

Quand vous réunissez 5 000 personnes sur un campus pendant une semaine,  les moments photos sont nombreux.

Entre les conférences, les causeries et les discussions voici quelques images croquées sur le vif.

Les photos sont disponibles grâce à l’accord des UNB Media Services et de Jared Morrison.

Les causeries Voir Grand au Congrès 2011

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Vous trouverez sur cette page les vidéos des causeries Voir Grand du Congrès 2011. Les vidéos sont dans la langue de la conférence.


Chef Wilton Littlechild

Vérité et réconciliation: Quel avenir nous attend?


Antonine Maillet

Donner une voix: Qui parle au nom des oubliés?


David Adams Richards

Identités menacées: Que perdons-nous lorsque disparait notre lien avec le lieu?


Chef Shawn Atleo

Éducation des Premières nations: Quel est le prix de l’échec?


Table ronde :  Weaver, Noorjehan,  Johnson, Chuenpagdee et Mauro

Comment bâtir des collectivités résilientes dans le contexte du changement climatique?


James Bartleman

Les pensionnats: Avons-nous oublié notre responsabilité?


Gérard Bouchard- Graham Fraser

Les sociétés pluralistes ont-elles un avenir?

Les défis de l’immigration au Nouveau-Brunswick

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Normand Forgues-Roy, Expérience  Congrès 2011

Comme toutes les provinces canadiennes, le Nouveau-Brunswick a besoin d’immigration. De beaucoup d’immigration. La province s’est donnée comme objectif d’augmenter sa population de 100 000 personnes d’ici 2026 et d’accueillir 5 000 immigrants d’ici 2016.

La tenue du Congrès des sciences humaines 2011 dans la province a fourni une occasion en or pour revenir sur l’état de la situation. Quatre chercheurs ont donc présenté, le 31 mai, lors de la table ronde L’immigration dans une petite province : l’exemple du Nouveau-Brunswick leurs recherches sur divers aspects de la question. Leuyrs résultats vont tous dans le même sens : si Fredericton a réussi quelques bons coups, il reste encore à faire pour garder les immigrants dans la province.

Le Nouveau-Brunswick, province d’immigration  d’hier à aujourd’hui

Ville portuaire, St. John a été un lieu d’installation pour le immigrants jusqu’en 1945. Au moment de la Confédération, un tiers des habitants venaient de l’extérieur du pays et la ville est toujours le centre urbain avec la plus forte proportion d’immigrants.  Ainsi un tiers des immigrants qui s’installent au Nouveau-Brunswick s’établissent à St. John.

Kurt Peacock, agent de projet en immigration  à Enterprise St-John, s’est intéressé à l’immigration en milieu urbain,  à St. John précisément, lors d’une étude auprès d’une centaine d’immigrants dans la métropole du Nouveau-Brunswick.  Interrogés sur les problèmes auxquels ils font face, 73 d’entre eux ont dit avoir besoin de meilleurs emplois, et près de 60 d’entre eux disent souhaiter plus de formation  linguistique, ou une formation de meilleure qualité.  Fait à noter, la plupart ne savent pas s’ils resteront dans la province.  Le manque d’opportunités économiques est un des facteurs qui revient le plus souvent dans les réponses des immigrants interrogés.

Francophones, mais pas Acadiens

Seule province officiellement bilingue, le Nouveau-Brunswick n’accueille que relativement peu d’immigrants francophones : seulement 1,5% des francophones de la province viennent de l’extérieur du Canada et environ 9 % viennent d’une autre province. La communauté francophone est donc, dans une vaste majorité, de souche Acadienne. Dans ces conditions, comment s’effectue la rencontre entre francophones non-acadiens, et Acadiens? C’est ce qu’Isabelle Violette, doctorante à l’Université de Moncton, a cherché à comprendre.

Pour les francophones en milieu minoritaire, l’immigration prend un rôle supplémentaire, celui de contribuer à la vitalité linguistique des communautés. En attirant des francophones, les communautés linguistiques minoritaires peuvent contrebalancer la dénatalité et la perte de membres qui délaissent l’usage du français. Seulement, selon les réponses obtenues par Mme Violette, la plupart des immigrants francophones qui s’installent dans la province ne le font pas pour défendre, le français, mais plutôt par intérêt. Il leur semble plus facile d’apprendre l’anglais dans une province bilingue qu’au Québec par exemple.

Par ailleurs, la question de l’identité reste très marquée dans l’identification à l’Acadie : Isabelle Violette cite un des répondants  pour qui « il faut avoir été déporté pour être acadien ».  Pour favoriser l’intégration des immigrants francophones, la chercheuse préconise donc une redéfinition de l’identité acadienne.

Les Coréens, de nouveaux arrivants de choix

Ann Kim, de la York University, s’est de son côté intéressée à l’arrivée des Sud-Coréens dans la province.  Son étude exhaustive dresse le portrait de cette immigration dans la province. Le Nouveau-Brunswick a en effet ciblé les Sud-Coréens dans son marketing. Éduqués, religieusement et culturellement proches de l’occident, les Sud-Coréens ont donc été courtisés par Fredericton. Et ils ont répondu à l’appel : de 2000 à 2008 le nombre d’immigrants reçus d’origine Coréenne a bondi de 16 à 1 117.

S’ils se sentent les bienvenus la plupart des répondants notent cependant un écart entre l’image et la réalité. Si les possibilités d’emploi sont jugées bonnes, l’intégration semble rester difficile:  parmi les recommandations de Mme Kim, on peut noter le besoin de soutien aux organismes d’accueil et le besoin de construire la confiance, de dépasser l’apport économique de l’immigration.

L’école, une passerelle vers l’immigration

Dans son étude, Getting Used to the quiet, Stacey Wilson-Forsberg, de la  Wilfrid Laurier University, s’est intéressée  ax mécanismes d’intégration des adolescents en comparant l’intégration des jeunes à Florenceville et Fredericton. Elle arrive à un constat étonnant. Les jeunes s’intègrent mieux à Florenceville, une petite ville de de campagne (1 500 habitants) qu’à Fredericton (50 000 habitants). Une dees hypothèses, avancées par la chercheuse, c’est entre autres que puisqu’il n’y a pas d’infrastructures ou de bassin suffisant, il n,y a pas véritablement de cours d’anglais langue seconde, les adolescents venus d’ailleurs doivent donc s’adapter et s’intègrent ainsi plus facilement, parce qu’ils doivent le faire. Est-ce à dire que les programmes d’intégration échouent? Mme Wilson–Forsberg met plutôt de l’avant que l’école est un moyen d’intégration pour les jeune, et que pour réussir l’intégration, les immigrants doivent être vus comme des citoyens à part enti`re.

C’est aussi une préoccupation que Kurt Peacock a relevé chez les immigrants qu’il a rencontrés : « Ils se sentent perçus comme des vaches à lait (cash cows) »

Madhu Verma, présidente de l’Asian Heritage Society of NB, a réclamé en fin de table ronde que la province fasse plus : «  Il faut passer à l’étape suivante ». Pour elle, il faut non seulement attirer les immigrants mais aussi les intégrer pour les retenir. Ce qui est vrai pour le Nouveau-Brunswick, l’est dans toutes les provinces.

Lady Gaga Projecting Positive Values

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Sans aucun doute, la chanteuse pop américaine Lady Gaga est un phénomène culturel puissant en ce moment. Elle a remporté des Grammys pour sa musique, a fait la couverture du Vanity Fair, et a conquis le public avec ses vidéos entraînantes et son sens du style extravagant.

Chemin faisant, elle s’est attiré de nombreux partisans parmi les adolescents, les homosexuels – et les universitaires.

C’est la montée de Lady Gaga comme icône culturelle qui a poussé Zorianna Zurba, étudiante de première année au doctorat en communications et études culturelles aux universités Ryerson et York, à se pencher de plus près sur un de ses plus grands succès, la chanson et le vidéoclip Telephone.

Mme Zurba a expliqué, au Congrès 2011 de la Fédération canadienne des sciences humaines tenu à l’University of New Brunswick, comment Telephone véhicule les valeurs des jeunes, les principaux admirateurs de Lady Gaga.

Ces valeurs, a-t-elle ajouté, incluent l’amour et l’acceptation.

Au cours des dernières années, beaucoup de vedettes féminines fortes ont attiré l’attention grâce à leur créativité et à leur talent et en repoussant les limites de l’habillement. Cher et ses robes Bob Mackie outrancières ont eu beaucoup de succès dans les années 1980, puis la brassière conique de Madonna a marqué les esprits.

Mme Zurba affirme que Lady Gaga – une Américaine de 25 ans née Stefani Germanotta – suit leurs traces avec une musique et un style contemporains, parlant au public des valeurs et des technologies modernes.

Dans la chanson Telephone, Lady Gaga montre combien le téléphone cellulaire est devenu omniprésent chez les gens d’une certaine génération. Mme Zurba a expliqué qu’on suppose maintenant que la personne qu’on appelle sera toujours disponible. Dans sa chanson, Lady Gaga raconte qu’elle répond aux appels importuns même si elle est dans une boîte de nuit.

(« J’aimerais demander à Lady Gaga : “Pourquoi ne l’éteins-tu pas?” », raille Mme Zurba.)

La chanson montre aussi que les messages textes et les appels téléphoniques sont classés différemment.

Si quelqu’un veut transmettre un message sérieux et discret, il envoie un message texte. S’il veut être ouvert, il appelle.

Mme Zurba a aussi noté que Lady Gaga soutient fortement l’idée de s’accepter tel que l’on est.

« Le jeune public est réceptif à ces messages, dont celui qui veut qu’on n’a pas à avoir l’air parfait et à représenter la culture dominante, dit Mme Zurba. Le succès n’arrive pas toujours de la même façon. »

« Lady Gaga présente un point de vue postmoderne, ajoute-t-elle. Ce qui est merveilleux dans ce qu’elle fait, c’est qu’elle nous donne un point de vue multiple sur le monde. »

Photo reproduite avec l’aimable autorisation de FV/RAVENSYMONECPEARMAN sur Flickr

Contribution From Communities Key in Reducing Poverty

James Hughes - Deputy Minister of Social Development (NB)

Matthew Sheriko, Expérience Congrès 2011
Le Nouveau-Brunswick respecte son plan de réduction de la pauvreté, a déclaré James Hughes, sous-ministre du Développement social, lorsqu’il s’est adressé à l’Association de recherche sur les organismes sans but lucratif et l’économie sociale, devant un public qui provenait majoritairement de l’extérieur du Nouveau-Brunswick.
Il a expliqué le processus d’élaboration et le plan comme tel en disant « lutter contre la pauvreté est au cœur même de la mission du ministère ».
« Le Nouveau-Brunswick a d’abord convenu : “On ne peut pas y arriver seul. Le gouvernement ne peut pas, n’a jamais pu, réduire la pauvreté par lui-même. Il faut le faire avec les autres secteurs, en particulier le secteur communautaire”, selon  Hughes. Le principe de base du processus de réduction de la pauvreté du Nouveau-Brunswick est que “cela nous concerne tous”. »
Le plan du Nouveau-Brunswick est l’une des six initiatives en cours parmi les 10 provinces. M. Hughes a précisé que chaque province connaît les méthodes qu’utilisent les autres provinces.
Il a mis l’accent sur la participation conjointe de collectivités de toute la province et du gouvernement provincial dans la mise en œuvre du plan.
« Dans la section du plan qui traite de la gouvernance, il est prévu que le plan de réduction de la pauvreté se mette en place de lui-même à l’échelle locale, a-t-il souligné. La communauté  a déclaré : “Nous ne voulons pas que la réduction de la pauvreté dans la province soit gérée et dirigée à partir de Fredericton. Nous voulons que ce soit fait chez nous parce que nous connaissons nos voisins, nous savons qui a recours à la banque d’alimentation. Nous pouvons aider. Nous voulons en être.” »
M. Hughes a insisté sur l’importance des initiatives locales de lutte contre la pauvreté par rapport à de simples consultations avec les dirigeants communautaires.
« Nous ne pouvons inclure la collectivité seulement quand nous en avons besoin », a ajouté M. Hughes, faisant référence au consensus à la dernière étape du développement. « Nous devons nous assurer que le rôle de la collectivité soit équivalent et équitable partout dans la province. C’est ce que la loi prévoit. »
Le plan, promulgué par le gouvernement précédent en avril 2010, prévoyait au départ réduire la pauvreté de 25 pour cent sur cinq ans.
M. Hughes a expliqué que chacune des 12 régions désignées de la province a des besoins locaux particuliers qui sont reflétés dans le plan. « Un cadre de travail provincial avec des mesures locales. »

« Près de 14 pour cent des Néo-Brunswickois vivent dans la pauvreté, et 100 000 vivent sous le seuil de faible revenu. »

Photo : Matthew Sheriko

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Lady Gaga Projecting Positive Values

Zorianna Zurba explique comment la chanson Telephone, de Lady Gaga, parle des valeurs des jeunes, le principal public de...

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Dr. Dale Dewar speaks to the Canadain Peace Research Association (Photo: Matthew Sheriko)

(English) War as a Disease

(English) If there’s only one constant in human history, it’s the occurrence of war.

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Mothers, Teachers, and Ambassadors

(English) Pinar Kocak explores why some Alberta mothers are compelled to homeschool their ADHD children.

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Launch of Accord on Research in Education

(English) Putting the Evidence Back into Evidence-Based Policy Making for Underachieving Students.

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Phot by Jared Morrison

Taking Leave of Your Census

(English) Dr. Monica Boyd explains why a voluntary Long form census will be damaging to Canada

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